Histoire du quartier de Saint-Bruno – deuxième partie

Histoire du quartier de Saint-Bruno - deuxième partie. La construction de la Chartreuse de Bordeaux.

La construction de la Chartreuse de Bordeaux[1]

Par son testament, en date du 5 décembre 1605, Blaise de Gasc, qui s’était retiré au monastère des Chartreux de Saint-Etienne et Saint-Bruno, situé en Calabre, légua tous ses biens à l’ordre des Chartreux pour contribuer à la fondation d’un couvent de cet ordre à Bordeaux, lieu de sa naissance.

Le cardinal de Sourdis voulut s’associer personnellement à la réalisation du vœu de Blaise de Gasc. Son intervention active et puissante permet de le considérer, au même titre que Blaise de Gasc, comme fondateur du monastère.

Le 13 janvier 1609, le cardinal achetait un vaste terrain appelé à Pipas, autrement à la Heronnière de Cazaux, près de Bordeaux, qui fut trouvé « très apte » par dom Antoine de Saint Paul, prieur de la Chartreuse de Toulouse et visiteur de la province d’Aquitaine, et Blaise de Gasc, « à présent nommé dom Ambroize », pour y bâtir un couvent.

Consécration à la Sainte Vierge

Aussi, par acte passé le 16 mars 1609, le cardinal fit-il donation du terrain de Pipas aux Chartreux, en exprimant le vœu que l’église soit consacrée à la Vierge et que sur le grand autel  « soient colloquez les images de la Vierge immaculée, Sainct-Bruno et Sainct-François et le monastère appelé le monastère de Nostre-Dame ».

Le cardinal de Sourdis avait une affection particulière pour les Chartreux. Le chanoine Bertheau rapporte que, se trouvant à Blaye, avec deux pères jésuites, le cardinal aurait dit « qu’il faisait plus d’estat de la dévotion d’un Chartreux que de toute la doctrine des Jésuites ».

La ville de Bordeaux voulut également contribuer aux frais d’établissement du couvent. Le 8 mai 1610, un mandement de 750 livres était délivré au syndic des Chartreux « pour un quartier de la somme destinée sur le pied fourché, pour la bâtisse des Chartreux ».

C’est le 22 juillet 1611 qu’a lieu la cérémonie de la pose de la première pierre de l’église. Le cardinal de Sourdis officiait en présence du prince de Condé, gouverneur de la province, des jurats revêtus de leur chaperon, et d’un nombreux concours de seigneurs, de nobles et de peuple. Et le chanoine Bertheau ajoute à ce sujet : « Et là, feut la première pierre de ce fondement béniste solennellement, et puis posée par la piété de ce grand prince, avecq ung effect honneste de ses libéralitez à l’endroit des architectes et ouvriers, lesquelz continuèrent sur ce joyeusement les fondemens en toute leur estendue ».

Mais il était tout d’abord indispensable d’ouvrir une voie agréable pour relier le couvent à la ville. Voici la description du terrain que nous en donne le chanoine Bertheau : « Depuis le lieu de cest édifice de la Chartreuze, tirant un peu vers le Midi, jusques au jardin de l’Archevêché, paroisssoit et estoit ung grand, désagréable et inutile marais d’eaux croupissantes, plein d’herbes et de roseaux, de quelques aubiers et autres arbres, lieu remply de vermines et immundicitez, et dont se levoit ordinairement des brouées, lesquelle causoyent beaucoup de dommage à la santé du peuple… Qui eust dit que M. le Cardinal eust vouleu employer et ses meurs et sa peyne et divertissement pour asseicher ce marais, le rendre sain à la ville et agréable à tout le monde, le divisant de grandz canaux pour y retirer les eaux, leur donner leur concours, le distinguant en tant de belles et grandes allées et pallissades, qu’il attire tout le monde à sa contemplation ». Les travaux avaient duré trois ans.

Les débuts du chantier

Après la pose de la première pierre de l’église, le chantier est l’objet d’une activité normale. On commence par creuser un puits carré, d’une brasse dans œuvre, jusqu’à la rencontre de l’eau vive. L’intérieur devra être garni de « bailhe » de Saint-Emilion ou de Grézillac ; la margelle sera en pierre de Bouchet.

Et voici le contrat passé, le 16 août 1611, entre le cardinal de Sourdis, représenté par Jean Moussy, chanoine de Saint-Seurin, et Etienne Arnaud, maître maçon, pour la construction de l’église : « Etienne Arnaud promet « de faire tout à neuf de massonnerie l’églize des pères Chartreux, au lieu appelé à Pipas, depuis le fondement qui seront d’une brasse et demye de proffont, de trois piedz et demy de large, jusques à flur de terre, tout à l’entour, et le devant d’iceux de mesme proffondeur et d’une brasse de largeur ; eslever lesdictes murailhes du tour jusques à 30 piedz de hault, faire aux deux costés deux chapelles de 20 piedz dans oeuvre ou environ, suivant le desseing qui en sera bailhé par ledict sieur Moussy, lesquelles murailhes , au dessus des fondemens et par dessus terre, auront deux piedz et demy d’espesseur ; sera tenu de faire auxdictes murailhes vingtz pilliers, tant en ladicte églize que aux chappeles, chescung d’iceux de deux piedz par le dehors en carré, et en sortie autant, et par le dedans demy pied en demy rond de sortie et d’un pied et demy ou environ de largeur ; plus y faire vingt vitraux tout à l’entour de ladicte églize et chapelles, suivant le desseing qui lui a été monstré ; laquelle églize aura 25 brasses de longueur et six brasses de largeur ; sera aussy tenu, ledict Arnault, faire une pleinte carrée tout à l’entour desdits fondemens, de deux piedz de hauteur, et, à la haulteur du carré de ladicte muraihle, mettre ung courdon rond pour l’amortissement de ladicte haulteur de muraihle ; revestiera lesdicts pilliers de pierre de tailhe de Sainct-Million et fera les vitraux aussy de ladicte pierre de Sainct-Million, bien et deuement accoumodée ; sera toute la tailhe de ladicte églize et chapelles de pierre de Sainct-Emillion ou Grézilhac, sauf la plainte qui sera sur les fondemens par dessus terre, qui sera de pierre de Bouchet. Item, sera tenu de voulter lesdictes deux chapelles et le dessus du grand autel, jusques au carré, de mesme pierre de Sainct-Million ; néantmoings rendra ladicte églize faite et parfaite de tous pointz, y ayant huict portes autour d’icelle, suivant ce qui sera monstré par ledict sieur Moussy audict nom, et en lui fournissant tous matériaux sur les lieux par icelluy sieur, ensemble les bois des chaffaudages et luy faisant faire tous sintrages nécessaires qui seront tressés par icelluy Arnault, et ce dans deux ans prochains venant, à compter de ce jourd’huy… n’est comprins toutesfois en ladicte besoigne le pignon de devant de ladicte églize où se doibt faire le grand portal, comme n’estant du marché. Bien sera tenu de faire et poser trois armories sut les clefz des voutles telles qu’il plairra audict seigneur. »

Le 27 janvier 1617, les travaux sont suffisamment avancés pour pouvoir poser la charpente de l’édifice. Le cardinal de Sourdis traite à cet effet avec Jacques Chastelain, charpentier de haute futaie. Celui-ci s’engage à faire la charpente de l’église des Chartreux et des deux chapelles situées à côté du chœur. « L’église sera à tiers point ; …les deux chapelles en forme de pavillon ; la charpente du cloché, semblable et de même ordre que celle du couvent des Récollets, sauf qu’il sera plus large de deux pieds et haut à proportion, avec un petit degré de quatre pieds en dedans. » Il sera couvert en ardoises. Le prix convenu pour ces divers travaux s’élève à 3.300 livres.

Mais des modifications importantes avaient dû être apportées au plan primitif, ainsi que nous l’apprend le texte d’un nouveau contrat intervenu le 13 février 1617 entre le cardinal de Sourdis et Jean Dapril, Pierre Villain et Marc Doucet, maîtres maçons. Ceux-ci sont en effet chargés de procéder à des remaniements assez importants dans les parties déjà édifiées. De plus, ils doivent construire la façade. Il est regrettable que le contrat ne donne pas de détails sur la décoration de cette façade ; ainsi qu’on va le constater, le texte précise seulement que l’exécution doit être conforme au dessin soumis au cardinal et accepté par lui. Voici les clauses de ce contrat : les maîtres maçons désignés ci-dessus, s’engagent à « monter les murailhes de ladicte églize et des deux chapelles quy sont aux costés d’icelle, de la haulteur de trente-six piedz et plus s’il est besoing, avecq un entablement par dehors quy sortira tout autour de demy pied, ou plus s’il est nécessaire ; plus la voutte en bersseau avecq une architrabe, frize et corniche d’ordonnance Corinte, quy régnera tout autour au dessoubz, mesmes autour du coeur, la voutte duquel ils monteront en demy d’homme, selon les pans coumansés à la fin de laquelle mettront les armes de mondict seigneur, le tout de la mesme ordonnance et selon laquelle ils reformeront les fenêtres comansées ; feront en oultre, de la mesme ordonnance, des pilastres avecq leurs chapiteaux et bases et autre suite et referont celluy quy est coumancé de deux en deux arbotans, entre lesquelz ilz mettront des fenêtres. Item, ilz romperont et desmoliront la murailhe quy est entre l’églize et les chapelles et feront deulx grandz arceaux et voulteront lesdictes chapelles en voulte d’areste, et feront aux deux degrés, dont l’un montera à la sîme de la voulte de la grande églize et l’autre à la sienne et aux chambres quy seront par dessus les chapelles, et feront des croisées et cheminées ; et finallement, ilz seront tenus de faire la fassade de ladicte églize, entièrement, selon le desseing qu’ils ont bailhé à mondict seigneur, signé de moy notaire et des tesmoings ; et faire toute laquelle susdcite besogne, mondict seigneur leur fournira sur le lieu toute sorte de matériaux et les bois à faire échaffaudages et sintres ; et seront tenus de commanser au premier jour et travailler sans discontinuation jusques au parachèvement, pourveu qu’ilz ayent lesdictz matériaux, à peyne de tous despens. »

La couverture de l’église

C’est ensuite un couvreur de Cadillac, Gabriel Delpech, qui promet au cardinal de Sourdis, le 6 avril 1617 : « de couvrir d’ardoize tout l’église et les deux chapelles avec le clocher que mondict seigneur faict faire pour les pères Chartreux, et en icelle couverture faire toute la plomberie, soict plénière ou d’ouvrages, quy sera nécessaire et en telle forme qu’il plaira audict seigneur ; comme aussy il fera fondre le plomb et le convertira en tables ou autre uzage, ainsy qu’il luy sera commandé par icelluy seigneur ; lequel plomb il prendra et le rendra au poix en luy deffalquant le déchet. A faire toute laquelle besogne, ledict seigneur fournira tous matériaux nécessaires sur les lieux. »

En 1618, certaines parties du monastère[2] étaient déjà construites, notamment les cellules des religieux. Le 20 octobre de cette même année, les maçons déjà nommés : Pierre Vilain, Jean d’Avril et Marc Dousset, s’engagent envers Nicolas de Galateau, conseilleur au Parlement, représenté par Martial Fornier, procureur du couvent de la Chartreuse Notre-Dame-de-Miséricorde, à construire une petite cellule et « murailhe d’un jardin au devant d’icelle, de la mesme forme, longueur, haulteur que les autres petites cellules dudict couvent sont faites et conformément aux contractz que lesdictz Villain, d’Avril et Dousset en ont cy-devant passé, et, oultre ce, faire une porte dans la murailhe de la chapelle. »

Vers la même époque, le clocher[3] devait également être terminé, car le 18 novembre 1618, Jean Bouhan et Fortaney de Lacarre, maître fondeurs, sont chargés de fournir, d’abord une cloche du poids de 600 livres, de la même forme que celle du chapitre de Saint-André « et de la bonté et air d’icelle », et, ensuite, un timbre du poids de 200 livres pour l’horloge du couvent. Il est convenu que la cloche doit être mise en place dans le clocher dans le délai d’un mois et qu’elle portera l’inscription qui sera indiquée ainsi que les armoiries du cardinal de Sourdis.

Le 16 janvier 1619, Louis de Bordes et Pierre Lamoureux, maîtres maçons, promettent au cardinal de Sourdis de construire, dans le couvent de Notre-Dame-de-Miséricorde, « une chapelle toute de pierre de taille par dehors, avec ses arcqbouttans, de la hauteur de seze piedz ou environ hors de terre, les naissances de la voulte aussy de pierre de taille, avec la plaincte au dessoubz, selon l’art ; comme aussy de mettre sur la porte de ladicte chapelle les armoiries de mondict seigneur et faire ladicte murailhe de l’espaisseur de deux piedz et demy et, autour, y mettre de bons matériaux et le faire bien et duement, et ce moyenant 75 solz pour brasse de ladicte murailhe, payables à mesure qu’ils travailleront… Comme aussy ont lesdictz Bordes et Lamoureux… promis à mondict seigneur de bastir et édiffier le grand portal de la maison du monastère, aussy de pierre d tailhe, jusqu’à l’imposte seulement, à mesme pris de 75 solz la brasse pour la tailhe seulement ».

Et voici maintenant pour la partie décorative de l’avant-chœur, l’acte qui concerne la confection des stalles. Elie Eter, maître menuisier à Bordeaux, par contrat intervenu entre le père Fornier, représentant le cardinal de Sourdis, et lui, le 14 mai 1619, est tenu de faire : « le coeur de ladicte Chartreuze, où y aura 50 chaires, ou plus s’il plaist à mondict seigneur le cardinal, avec les bancqz par le devant, la platteforme et la porte dudict coeur, le tout de bois de noyer bon et marchant, excepté la platteforme qui sera de bois de chesne ; et le susdit coeur et autres choses susdescriptes, ledict Ethier sera tenu, comme a promis de faire, bien et deuement suivant le modelle que ledict Ethier en a fait et dellivré, moyénnant le prix et somme de 39 livres chasque chaire ».

Cependant, la construction du couvent se poursuivait sans arrêt. Le 14 février 1620, Jean Riston, maître charpentier, se charge d’élever la charpente « pour la couverture du chapitre, petit cloistre et chapelles qui sont au long dudict petit cloistre », dans la forme qui lui sera prescrite par le cardinal.

Bien qu’inachevé, le monastère devait être, toutefois, en état de recevoir les religieux, car, le 13 janvier 1621, quatre père Chartreux prient les jurats de vouloir bien agréer leur établissement dans le couvent « à la construction duquel ils avoient contribué par leurs bienfaits. »

On trouve ensuite la mention de quelques travaux de moindre importance. D’abord la confection de trois pressoirs en pierre de Beautiran, le 16 mars 1621. Il ne faut pas oublier, à ce sujet, qu’une partie de l’enclos de la Chartreuse était plantée en vigne. Et enfin, le creusement de caves, le 24 septembre 1622.

Le 4 octobre 1622 est signé le contrat relatif à la construction du réfectoire. Nicolas Carlier, maître architecte, et Noël Boyreau, maître maçon, se chargent de l’édifier sur 9 toises de long et 4 toises de large. A la suite du réfectoire, ils bâtirent un office pour la dépense qui aura 4 toises en carré, et deux autres offices. Le réfectoire et les trois offices seront voûtés en briques, savoir : « ledit refectoire en voulte d’arc de cloistre, au milieu de laquelle voulte lesdits entrepreneurs feront un grand quadre et, au dedans, les armoiris de mondict seigneur, ensemble une corniche de pierre de Sainct-Laurens ou de Sainct-Mesme, ou de Sainct-Emilion, tout aultour de la voulte dudict réfectoire et à la naissance de ladicte voulte ; et pour le regard des autres trois voultes, ilz seront tenus de les faire en arc de cloistre ou en voulte d’areste, à la discrétion de mondict seigneur, et à chacune d’icellles y faire une armoirie des armes de mondict seigneur ».

Les portes seront en pierre de Taillebourg ou Bouchet, « et, au dessus de chacune d’icelles, y feront un chiffre ou devise à la volonté dudict seigneur. »

Reprise des travaux

En 1641, le chantier, qui avait été interrompu pendant une vingtaine d’années environ, reprend une nouvelle activité. Jean Paul, maître maçon, est chargé de « bastir et construire… une chapelle entre les deux arboutans de l’église de ladite Chartreuse, du costé du nord, passaige par lequel les pères d’icelle Chartreuse passent pour aller à leur réfectoire, de la mesme sorte, fabrique, contenue, matière, taille et couvert que est celle de la nouvelle sacristie et chappelle desdiée aux Sept Dormans, entièrement avec mesmes vitraux, autel, pavé, piscine, couverture, parpin et voulte, laquelle, néantmoins ne surmontera pas l’appuy de la fenestre quy donne jour à l’esglise, icelle fenestre demurant toujours franche et libre, comme elle est de présant. Au parpin qu’il doibt bastir, y faira une porte avec ses ornemens, à l’un des costés de l’autel quy sera le plus coumode pour entrer en la chappelle quy suit après ; blanchira la chapelle à blanc fin et changera le couvert d’icelle de la haulteur qu’il sera besoing, layssant la fenestre quy donne jour dans l’église franche et libre… Que sy la muraille quy est du costé nord, quy doibt porter le grand vitrau, ne se trouve pas assez forte et bien fondée, led. entrepreneur sera tenu la refaire entièrement, et faira au hault d’icelle un entablement de pierre de taille auquel la teste dudict couvert s’attachera pour conduire les eaux dans la goutière de plomb qu’il faira pour envoyer lesdictes eaux dans le cimetière des pauvres, vers le nort, et générallement rendre ladicte chappelle faicte et parfaicte, tout ainsy et de mesmes que la susdicte nouvelle sacristie. »

C’est ensuite qu’André Horman, maître sculpteur, natif de Savone, rivière de Gênes, qui déclare avoir reçu 250 livres du prieur de la Chartreuse « pour avoir faict et pozé un degré de marbre au dessous de la balustrade qu’il a pozé dans l’église de ladicte Chartreuse, et lequel degré ledict Horman a dit n’estre tenu de faire par le marché qu’il avoict fait de ladicte balustrade avec Mgr l’Archevêque dudict Bourdeaux, et avoyr convenu dudict degré avec ledict dom prieur. »

A suivre…

La Chartreuse de Bordeaux vue depuis le parc du Couvent (actuel cimetière). Dessin de Dubourdieu (Bibliothèque de Bordeaux)

[1] Ce chapitre sur la construction de Saint-Bruno et l’assainissement des marais de Pipas, est tiré de l’article de Gaston Ducaunnès-Duval, in Revue Historique de Bordeaux, t. XXXV (1942), p. 57-70. Nous remercions très chaleureusement Madame Isabelle du Foussat pour sa relecture.

[2] Sur le plan ci-dessus, on voit que ne subsiste plus aujourd’hui que l’église de la Chartreuse, devenue l’église Saint-Bruno. Tous les bâtiments du Couvent ont été détruits après la Révolution. Il ne reste plus que le portail d’entrée au coin de la rue Georges Bonnac et de la rue François de Sourdis, ainsi que le parc de la Chartreuse, devenu le cimetière municipal du même nom, et qui, avec ses 26 ha, est le deuxième plus grand cimetière de France après le Père-Lachaise à Paris (ndlr).

[3] Le clocher de l’ancien couvent des Chartreux a été détruit. Le clocher actuel de Saint-Bruno a été construit au XIXe siècle et doté de nouvelles cloches, dont le bourdon qui est la troisième plus grosse cloche de la ville de Bordeaux, avec son poids de cinq tonnes (ndlr).

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